08
Juin
Juste pour aujourd’hui, Je me libère de toute colère !
La colère est une émotion, une réaction à une situation qui nous touche, nous fait mal. Nous la percevons comme une émotion négative, pourtant il s’agit d’une alerte de notre corps nous indiquant que notre environnement extérieur n’est pas en adéquation avec notre environnement intérieur.
Dans les idéaux du reiki on ne nous demande pas d’inhiber cette colère mais de la contrôler et de faire un travail sur nous afin de la comprendre et ainsi de la rendre moins présente.
Plusieurs étapes pour gérer la colère:
- Nommer la colère. Avant toute chose, il est important de prendre conscience de cette colère, de la nommer, de lui permettre d’exister. La refoulée peut avoir des conséquences très néfastes, elle sera intériorisée, dans notre inconscient mais toujours présente et notre corps devra gérer ce ressenti: noeud dans l’estomac, ulcère pouvant aller jusqu’à la maladie grave.
- Analyser la situation qui a provoqué cette colère.
- Si une personne ou une situation vous énerve, il s’agit d’un reflet de nous même. Nous nous laissons envahir par une partie de nous qui souffre et que nous n’avons pas réglée. (La trahison, le rejet, l’abandon, l’humiliation et l’injustice (cf 5 blessures de l’âme de Lise Bourbeau) => noter la blessure qui est en cause
- Effet miroir: vous pouvez réagir de manière disproportionnée aux personnes qui reflètent une attitude que vous avez et que vous refusez d’admettre
Cette analyse vous permettra de pouvoir travailler sur vos blessures et ainsi diminuer la fréquence de ces émotions.
- Mettez vous à la place de l’autre pour comprendre sa réaction. Il se peut que vous pourriez comprendre la réaction de l’autre, ou déceler chez lui aussi les blessures qui ont été tiraillée par la situation.
- Prenez de la distance entre l’émotion et la réaction. La colère en soit n’est pas mauvaise, il s’agit d’une soupape de votre corps pour laisser sortir ce qui ne va pas. Mais la réaction à cette colère peut avoir des conséquences bien plus graves et c’est sur cela qu’il faut travailler. N’oubliez pas que lorsque vous vous énervez sur quelqu’un, c’est à vous que vous faisez du mal avant tout. (Par exemple : vous êtes en voiture et vous vous énervez après un autre conducteur, le conducteur en question vivra bien sa journée, mais c’est votre corps qui aura subit cet excès de violence)
- Plusieurs outils permettent de gérer les coup de sang : la respiration, la méditation
- Exprimez vos ressentis. Utiliser la communication non violente pour expliquer à l’autre vos ressentis, cela permettra de pouvoir exprimer votre colère et l’autre sera plus réceptif en évitant la confrontation.
- Observation (O): quand tu fais ça (décrire les faits concrets sans juger de valeur, en toute objectivité)
- Sentiments (S): je me sens de telle manière (exprimer ce que l’on ressent par le « je » sans jugement)
- Besoins (B) : car j’ai besoin de X (expression d’un besoin non satisfait qui se cache derrière le sentiments)
- Demande (D): j’aimerai que tu fasses telle action (exprimer sous forme d’une requete dans un langage positif et affirmatif d’action, la demande doit etre simple, claire, précise et réalisable.
- Exple de communication non violente: Nous avions rendez-vous à 10h et tu es arrivé à 10h30 (O: on observe les faits sans jugement) Je suis contrarié (S: on exprime son ressenti) parce que j’ai besoin de ponctualité pour organiser ma journée (B: on exprime le besoin non satisfait). Je te demande la prochaine fois de me prévenir d’un éventuel retard afin que je puisse le prendre en compte afin de gérer au mieux mon emploi du temps (on exprime une demande dans un language positif, claire et réalisable)